Attività didattica di livello A2, per la preparazione all’Esame di Stato, dedicata ai 150 anni del movimento impressionista.

Au cours des années 1860, un groupe de jeunes peintres se retrouve régulièrement à Paris au café Guerbois, dans le 17e arrondissement, mais aussi dans d’autres cafés de la « Nouvelle Athènes », le quartier moderne situé juste derrière la toute nouvelle gare Saint-Lazare. Ils s’y retrouvent pour parler art et pour discuter des règles trop strictes de la peinture classique. Parmi eux, on trouve Auguste Renoir, Claude Monet, Edgar Degas, Camille Pissarro et Alfred Sisley.

Tous refusés au Salon de Paris, la grande exposition annuelle des artistes vivants, ils décident d’organiser leur propre exposition au printemps 1874 dans l’atelier de Nadar, leur ami photographe. Ils sont alors une trentaine, dont Paul Cézanne et Berthe Morisot, seule femme du groupe et belle-sœur[1] d’Édouard Manet, le peintre qui avait déjà choqué le public en 1865 avec son « Olympia ».

Chez Nadar, ils présentent au public plus de 150 toiles[2] mais c’est le tableau de Claude Monet, « Impression, soleil levant », qui va donner le nom à ce nouveau mouvement pictural. En effet, la toile de Monet attire l’attention du critique d’art Claude Leroy qui écrit dans un journal satirique, sur un ton moqueur[3] : « Impression ! Impression, j’en étais sûr. Je me disais aussi puisque[4] je suis impressionné, il doit y avoir de l’impression là-dedans.» Suite à[5] cet article, les peintres utiliseront le terme « impressionniste » pour revendiquer leur style original et moderne, loin des codes académiques. Et même si les critiques sont négatives et que le public ne se montre pas enthousiaste, un nouveau mouvement artistique est né !

Après cette première exposition, les peintres « impressionnistes » en organisent d’autres : huit au total, pendant douze ans, entre 1874 et 1886. Ils préfèrent peindre en plein air et donc le bord de Seine, la forêt de Fontainebleau, la côte normande[6] et la ville de Paris deviennent leurs nouveaux ateliers. Ils choisissent de représenter le quotidien, de peindre des paysages et de traduire sur la toile leurs sensations et leurs impressions. Ils cherchent à reproduire[7] le mouvement, le scintillement de la lumière[8] sur l’eau et le changement de la lumière en fonction des heures de la journée ou des saisons. Du point de vue technique, ils privilégient les couleurs vives et claires et leurs touches de pinceau[9] restent bien visibles.

Aujourd’hui, l’impressionnisme est considéré comme le mouvement pictural qui a ouvert la voie[10] à la peinture moderne et les plus grandes collections de tableaux impressionnistes se trouvent au musée d’Orsay et au musée Marmottan Monet à Paris, ainsi qu’au Musée d’art moderne André Malraux du Havre.

Claudia Casazza

[1] La belle-sœur : la cognata
[2] La toile : la tela
[3] Moqueur : beffardo
[4] Puisque : poiché
[5] Suite à : in seguito a
[6] Normand : normanno, della Normandia
[7] Reproduire : riprodurre
[8] La lumière : la luce
[9] La touche de pinceau : la pennellata
[10] La voie : la via